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Comment améliorer ses compétences en communication : une approche par l’esprit, les habitudes et la confiance


La communication est au cœur de toutes nos relations. Elle influence notre leadership, notre bien-être, notre impact professionnel et la qualité de nos liens personnels. Pourtant, beaucoup pensent que bien communiquer est un don, alors qu’il s’agit d’une compétence qui se développe. Cet article vous propose un véritable parcours de transformation pour améliorer durablement votre manière de communiquer.



Êtes-vous prêt à changer ?

Le point de départ de toute transformation est une véritable volonté de changement. Cela peut paraître évident, mais beaucoup de personnes cherchent à mieux communiquer sans réellement questionner leurs croyances profondes.

Est-ce que je me crois capable de changer ?

Est-ce que je suis prêt à quitter certains automatismes qui me rassurent ?

Se remettre en question demande du courage. Cela signifie reconnaître que certains comportements sont peut-être inefficaces, mal perçus ou simplement désynchronisés de nos intentions profondes. C’est aussi accepter que l’on ne maîtrise pas tout et que l’on a toujours quelque chose à apprendre.


Cette volonté s’exprime concrètement par des petits actes : lire un article comme celui-ci, s’observer dans ses conversations, demander un retour honnête, tester une nouvelle façon de dire les choses. Le simple fait d’être prêt à essayer autre chose est déjà un premier pas vers la progression.


Beaucoup de freins sont culturels ou personnels : peur de déplaire, volonté de garder le contrôle, croyance que montrer ses émotions est une faiblesse. Pourtant, les leaders les plus inspirants sont ceux qui osent être humains, qui savent dire « je ne sais pas », « je ressens », ou « je me suis trompé ».

Changer, ce n’est pas renier qui l’on est. C’est justement choisir quelle version de soi on souhaite incarner dans ses relations.



Le pouvoir de la neuroplasticité et du changement comportemental

La science nous soutient : le cerveau est plastique, c’est-à-dire qu’il est capable de créer de nouveaux réseaux neuronaux tout au long de la vie. Ce principe de neuroplasticité signifie qu’aucun comportement, aussi ancré soit-il, n’est figé. Tout peut être déconstruit et reconstruit.

Chaque fois que vous choisissez consciemment une autre manière de réagir, de parler ou d’écouter, vous façonnez votre cerveau différemment. Vous renforcez de nouvelles connexions. Et à force de répétitions, ces nouvelles voies deviennent vos nouvelles habitudes.


Imaginez vos anciennes habitudes de communication comme des sentiers battus dans une forêt : faciles à emprunter, mais pas toujours les plus efficaces. Créer de nouveaux chemins prend plus d’énergie au départ, mais permet d’atteindre des zones plus riches, plus fertiles.

Les changements ne doivent pas être radicaux pour être efficaces. Il suffit de pratiquer régulièrement des micro-actions : faire une pause avant de répondre, demander un avis, poser une question plutôt que supposer, exprimer son ressenti au lieu de le garder pour soi.


Ces ajustements, répétés chaque jour, renforcent les nouveaux circuits neuronaux. Et au fil des semaines, ils deviennent naturels. Ce processus est soutenu par la cohérence interne : plus on agit en accord avec ses valeurs, plus le cerveau enregistre ces actions comme évidentes et satisfaisantes.


Enfin, pour que la neuroplasticité soit optimale, il est essentiel de créer un environnement propice au changement : réduire le stress, pratiquer la pleine conscience, dormir suffisamment, et s’entourer de personnes bienveillantes. Un cerveau reposé, curieux et sûr est un cerveau qui apprend vite.



Nos comportements ne sont que des assemblages d’habitudes


La manière dont nous communiquons au quotidien est bien souvent le reflet de programmes intérieurs installés depuis des années. Ces programmes, ce sont nos habitudes comportementales, souvent inconscientes, issues de notre éducation, de notre culture, de nos expériences passées. Elles ne sont ni bonnes ni mauvaises en soi, mais elles peuvent limiter notre capacité à entrer en relation de façon authentique, claire et constructive.

Prenons un exemple concret : une personne qui a grandi dans un environnement où l’on évitait les conflits développera peut-être l’habitude de ne jamais dire quand quelque chose la dérange. Elle sourira, dira « ça va », tout en accumulant une forme de tension intérieure. À l’inverse, une autre personne, éduquée dans un environnement plus direct, pourra réagir de façon abrupte ou frontale sans toujours s’en rendre compte.

Ces automatismes deviennent des filtres à travers lesquels nous interprétons, réagissons et dialoguons. Et souvent, ils ne sont pas adaptés aux contextes professionnels, multiculturels, ou simplement aux sensibilités différentes de nos interlocuteurs.


Prendre conscience de ses automatismes

La première étape est l’observation. Avant de chercher à changer quoi que ce soit, il faut devenir conscient de ses schémas. Cela peut se faire à travers :

  • Des feedbacks de collègues ou proches

  • Des auto-observations après une réunion ou un échange

  • Un journal de bord où l’on note ce qui a bien ou mal fonctionné


Par exemple, remarquez-vous que vous :

  • Parlez plus que vous n’écoutez ?

  • Coupez souvent la parole sans le vouloir ?

  • Utilisez souvent le sarcasme pour éviter d’exprimer une émotion ?

  • Fuyez les conversations inconfortables ?

Ces comportements ne sont pas des fatalités, mais des habitudes modifiables.


Déconstruire et reconstruire

Une fois identifiés, ces automatismes peuvent être remplacés progressivement. Il ne s’agit pas de tout changer d’un coup, mais de choisir une seule nouvelle habitude à ancrer à la fois. Par exemple :

  • Remplacer le réflexe de répondre tout de suite par une respiration et une écoute active

  • Remplacer l’ironie par une formulation plus authentique (« je ressens que… »)

  • Remplacer le silence par une question ouverte


La clé est la répétition. Le cerveau adore l’automatisation : à force de répéter une action différente, le nouveau comportement devient naturel.

Il est aussi utile de ritualiser cette transformation. Par exemple, se donner un objectif hebdomadaire : « Cette semaine, je vais reformuler au moins trois fois ce que j’ai compris de mon interlocuteur. » Puis faire un petit bilan en fin de semaine.


Des habitudes d’expression, mais aussi d’écoute

Trop souvent, on associe la communication à l’expression. Mais la qualité d’une communication dépend autant de l’écoute que de la parole. Et là encore, l’écoute est un ensemble d’habitudes :

  • Êtes-vous présent ou en train de penser à votre réponse ?

  • Êtes-vous dans le jugement ou dans la curiosité ?

  • Coupez-vous la parole pour corriger ou compléter ?

Changer ses habitudes d’écoute demande une attention fine et bienveillante. Cela implique parfois de résister à l’envie de réagir, d’apprendre à accueillir le silence, et d’accepter que l’autre pense différemment.


Le rôle des émotions dans nos habitudes

Nos comportements sont aussi liés à des réactions émotionnelles conditionnées. Par exemple, si je ressens de la peur à l’idée d’être rejeté, je peux développer l’habitude de me suradapter ou de ne jamais dire non. Identifier ces émotions et leurs racines permet de mieux comprendre certaines habitudes et d’en sortir.

Travailler ses habitudes de communication, c’est donc aussi travailler sur soi : sur ses besoins, ses peurs, ses croyances.


Un chemin de transformation progressive

Transformer ses habitudes de communication ne se fait pas en un jour. C’est un travail de fond, patient et progressif, mais extraordinairement libérateur. Car à chaque petite victoire, on gagne en fluidité, en clarté, et en alignement avec soi-même.

Et surtout, en changeant nos habitudes, on transforme aussi la relation à l’autre. Car une nouvelle façon de parler, d’écouter ou de poser ses limites invite aussi l’autre à faire de même. C’est tout le cercle relationnel qui s’élève.


Sortir de sa zone de confort

Il est impossible de progresser sans quitter ce que l’on connaît. La zone de confort, ce n’est pas seulement un lieu où l’on se sent bien. C’est un espace dans lequel nos comportements sont automatiques, prévisibles, sécurisants — mais souvent limitants. En communication, cette zone peut prendre la forme d’un évitement : ne pas dire ce qu’on pense, éviter les conflits, rester vague plutôt que d’oser être clair.

Pourquoi restons-nous dans cette zone ? Parce que le cerveau humain préfère la prévisibilité. Dire la vérité peut créer de l’incertitude, demander un retour peut être risqué, poser une limite peut générer de la tension. Le problème, c’est que ces évitements nourrissent à long terme la frustration, l’incompréhension, voire la perte de confiance.

Sortir de sa zone de confort, en communication, c’est :

  • Dire ce que l’on ressent, même si c’est inconfortable

  • Donner un feedback difficile, avec respect et bienveillance

  • Demander quelque chose dont on a vraiment besoin

  • Dire non, sans se justifier excessivement

  • Exprimer un désaccord calmement


Le rôle de l’inconfort dans l’apprentissage

Chaque fois que nous faisons quelque chose de nouveau, notre cerveau interprète cela comme une menace potentielle. C’est normal. Mais ce signal d’alerte n’est pas forcément un indicateur de danger réel. Il est souvent juste un signe de croissance.

L’inconfort émotionnel (trac, nervosité, hésitation) est en réalité un marqueur de transformation. C’est une preuve que vous êtes en train de créer de nouveaux circuits neuronaux, d’activer des zones du cerveau peu utilisées, d’élargir votre registre comportemental.

Et comme pour tout apprentissage, la répétition transforme l’étrangeté en familiarité. Ce qui semble difficile aujourd’hui devient naturel demain, si l’on s’expose à petits pas.


Des petits actes puissants

Sortir de sa zone de confort ne veut pas dire se jeter dans le vide. Il s’agit plutôt de poser des micro-actes de courage, adaptés à son rythme et à son contexte. Quelques exemples :

  • Lors d’une réunion, dire : « Je ne suis pas d’accord, et j’aimerais expliquer pourquoi. »

  • En entretien : « J’aimerais vous partager un ressenti que je n’ai pas osé exprimer jusqu’ici. »

  • Avec un collègue : « J’ai besoin de vous parler d’un malentendu pour qu’on puisse repartir sur de bonnes bases. »

Ces phrases peuvent faire peur. Mais elles ouvrent des portes immenses : celle de la clarté, de l’authenticité, de la confiance mutuelle. Et plus on les pratique, plus elles deviennent naturelles.


Accepter d’être vulnérable

Sortir de sa zone de confort implique souvent de montrer une part vulnérable de soi. Cela ne veut pas dire se mettre en danger, mais accepter d’être vu tel que l’on est : avec ses doutes, ses limites, ses émotions. Or, c’est précisément cette vulnérabilité qui rend les relations plus humaines, plus vraies.

La recherche de Brené Brown, chercheuse en sciences sociales, montre que la vulnérabilité est au cœur de toute connexion authentique. Et cela commence par la parole : oser dire « j’ai peur », « je suis touché », « je ne suis pas sûr », c’est déjà un acte de force.


Un cercle vertueux

À force de sortir de sa zone de confort, notre confiance grandit. On apprend que l’on peut survivre à l’inconfort. Que les autres nous comprennent plus que ce qu’on pensait. Que les situations difficiles deviennent des opportunités de renforcement relationnel.

On découvre aussi que notre authenticité inspire. En osant dire ce qui est vrai pour nous, on crée un climat où les autres peuvent en faire autant. Et peu à peu, les relations deviennent plus saines, plus ouvertes, plus coopératives.


Se préparer, s’entraîner, célébrer

Sortir de sa zone de confort se prépare. Il est utile d’anticiper une conversation, de la formuler à l’avance, voire de s’exercer à voix haute. Cela permet de se sentir plus solide le moment venu.

Et après chaque pas, même petit, prenez le temps de reconnaître vos progrès. Ne cherchez pas la perfection. Cherchez la progression.

Souvenez-vous : chaque fois que vous dites quelque chose que vous n’auriez pas osé dire il y a six mois, vous êtes en train de changer.



La confiance en soi selon Jordan Peterson

La confiance en soi est souvent perçue comme une qualité innée : certains l’ont, d’autres pas. Pourtant, selon le psychologue et auteur canadien Jordan Peterson, la confiance est le fruit d’un processus : elle se construit à mesure que nous affrontons volontairement ce qui nous effraie. Plus nous relevons de petits défis, plus nous renforçons notre sentiment d’efficacité personnelle. Et cela s’applique parfaitement à la communication.

Communiquer avec impact demande du courage : oser s’exprimer dans une salle pleine de collègues, donner un avis contraire, partager un ressenti personnel, poser une limite. Toutes ces actions sont confrontantes. Et c’est précisément parce qu’elles nous bousculent qu’elles nous transforment.


Selon Peterson, la confiance se bâtit lorsqu’on agit malgré la peur. Chaque fois que vous sortez du silence pour défendre une idée, chaque fois que vous osez dire non, chaque fois que vous affirmez un besoin légitime, vous envoyez à votre cerveau un message : « Je suis capable. » Ce message, répété et intégré, devient une croyance profonde en sa propre valeur.


L’alignement comme socle de la confiance

Peterson insiste sur l’idée d’alignement entre pensée, parole et action. La vraie confiance ne vient pas de l’image que l’on projette, mais du fait de savoir qu’on agit en cohérence avec ses valeurs. Si vous dites ce que vous pensez vraiment, si vous agissez selon vos principes, alors vous pouvez vous regarder dans un miroir avec respect. C’est cette cohérence qui nourrit la confiance stable et authentique.


En matière de communication, cela signifie parler avec vérité, même si c’est inconfortable. Cela signifie choisir l’intégrité plutôt que l’approbation. Et cela demande un entraînement régulier.


Des pistes concrètes pour renforcer sa confiance en communicant

Voici quelques pratiques inspirées de cette approche :

  1. Affrontez volontairement une situation inconfortable chaque semaine : prenez la parole en réunion, demandez un retour, posez une question difficile. Ce sont des « micro-confrontations » qui renforcent votre ancrage.

  2. Formulez vos convictions à voix haute : même seul. Le fait d’exprimer clairement ce que vous pensez vous habitue à entendre votre voix et vos idées avec solidité.

  3. Célébrez vos actes de courage : notez-les dans un carnet. Même les plus petits. Cela renforce votre identité de personne capable.

  4. Entourez-vous de personnes qui soutiennent votre authenticité : la confiance se développe aussi dans un environnement bienveillant.

  5. Travaillez sur votre posture physique : le langage corporel influence l’état d’esprit. Tenez-vous droit, respirez profondément, regardez les gens dans les yeux. Le corps renforce la psychologie.


Oser être soi

Ce que Peterson propose, c’est de devenir une personne que l’on respecte. Et cela passe par des actes. En communication, cela veut dire oser parler même si la voix tremble. Oser dire ce qui est vrai, même si cela dérange. Oser affirmer sa présence, même discrètement.

La confiance, dans cette vision, est une conséquence naturelle de l’action alignée. Elle n’a rien à voir avec l’arrogance, le perfectionnisme ou le contrôle. Elle repose sur une forme de stabilité intérieure : celle de savoir que, quoi qu’il arrive, je peux compter sur moi pour dire ce qui compte, avec justesse.

Et cette forme de confiance change tout : le ton de la voix, la manière d’écouter, la qualité de présence, la capacité à inspirer.



L’importance de mettre des mots sur ses pensées et ses émotions

Parler, ce n’est pas simplement transmettre des informations. C’est aussi mettre en forme ce que l’on vit à l’intérieur : ses pensées, ses ressentis, ses besoins, ses doutes. Or, beaucoup de nos tensions, de nos incompréhensions et de nos blocages relationnels naissent de ce qui n’est pas dit. Ce que l’on tait devient confusion, frustration, ou malentendu.

Mettre des mots sur ce que l’on ressent permet de se clarifier soi-même, de favoriser l’écoute de l’autre, et de rétablir des liens sincères. C’est un acte de lucidité et de courage. C’est aussi une compétence à développer.


Pourquoi est-ce si difficile ?

Parce que cela nous confronte à plusieurs peurs :

  • Peur d’être jugé si l’on dit ce que l’on pense vraiment

  • Peur de ne pas être compris ou de paraître faible

  • Peur d’ouvrir une brèche émotionnelle que l’on ne saura pas refermer

À cela s’ajoute un manque d’apprentissage : très peu de personnes ont reçu une éducation émotionnelle. On apprend à lire, écrire, calculer… mais rarement à dire : « je suis triste », « je suis en colère », « je suis déçu ». Or, c’est en nommant une émotion qu’on commence à la transformer.


Les bienfaits de la verbalisation émotionnelle

Lorsque vous mettez des mots sur ce que vous ressentez ou pensez, vous :

  • Apportez de la clarté à l’intérieur de vous-même

  • Désamorcez les tensions avec les autres

  • Gagnez en confiance, car vous osez vous montrer

  • Favorisez l’empathie, en rendant votre monde plus compréhensible pour l’autre

Les recherches en neurosciences montrent que le simple fait de nommer une émotion diminue son intensité dans le cerveau. C’est ce que le Dr Daniel Siegel appelle « name it to tame it » : nommer pour apprivoiser.


Exemples de formulation

Voici quelques tournures qui permettent d’exprimer pensées et ressentis sans accuser :

  • « Quand tu es arrivé en retard, je me suis senti mis de côté. »

  • « Je pense que nous n’avons pas la même vision sur ce point, et j’aimerais qu’on en parle. »

  • « J’ai besoin de temps pour digérer ce qui vient d’être dit. »

  • « Ce sujet me touche, et j’ai du mal à mettre des mots dessus. »

Ces formulations sont à la fois honnêtes et respectueuses. Elles permettent un dialogue plutôt qu’un affrontement.


Développer son vocabulaire émotionnel

Parfois, on ne dit rien parce qu’on ne sait pas comment le dire. Utiliser une roue des émotions ou une liste de sentiments et de besoins (inspirée de la CNV - Communication Non Violente) peut aider à préciser ce que l’on vit. Par exemple :

  • Plutôt que « ça ne va pas », dire : « je me sens débordé, découragé ou en manque de reconnaissance. »

  • Plutôt que « je suis énervé », dire : « je ressens de la frustration parce que j’ai besoin de clarté. »

Plus vous serez précis, plus vous pourrez être compris. Et plus votre interlocuteur pourra ajuster sa réponse.


S’exercer dans un cadre sécurisé

Commencez dans des situations simples, ou avec des personnes de confiance. Tentez de dire ce que vous ressentez dans un cadre sans enjeu. Petit à petit, vous gagnerez en aisance pour exprimer vos ressentis même dans les contextes plus délicats.

L’écriture est aussi un bon point de départ : écrire ce que l’on pense ou ressent permet d’en prendre conscience avant de pouvoir l’exprimer à voix haute.


Vers une communication vivante et alignée

Mettre des mots sur son monde intérieur, c’est une forme d’écologie relationnelle. Plutôt que de laisser les tensions s’accumuler, on les éclaire. Plutôt que de porter seul ses doutes, on les partage. Plutôt que de manipuler ou de contrôler, on ose dire.

Cela demande du courage. Mais ce courage est libérateur. Car il nous rapproche de notre vérité, et nous ouvre à celle de l’autre.

Communiquer, ce n’est pas juste bien parler. C’est se montrer en vérité, dans le respect de soi et de l’autre. Et cela commence toujours par un mot.



Conclusion : Vers une communication plus humaine, plus consciente

Ce parcours nous rappelle que bien communiquer, ce n’est pas simplement parler avec aisance ou convaincre les autres. C’est un art profondément humain, un chemin d’alignement entre ce que nous pensons, ressentons et exprimons.

Chaque thème abordé dans cet article — la volonté de changer, la neuroplasticité, les habitudes, la sortie de zone de confort, la confiance en soi, la mise en mots des émotions — n'est pas une recette rapide, mais une invitation à explorer sa propre manière d'être en relation.

Améliorer sa communication, c’est d’abord améliorer la relation à soi, pour ensuite mieux entrer en lien avec les autres. C’est un processus fait de prises de conscience, d’essais, d’ajustements. C’est un chemin exigeant, mais incroyablement enrichissant.

Alors posez-vous cette question simple : quelle est la prochaine petite chose que je peux dire ou faire différemment pour m’exprimer avec plus de clarté, de respect et de présence ?

Ce n’est pas l’ampleur du changement qui compte, mais sa sincérité.

Chez Akhora, nous croyons que chaque personne peut devenir un meilleur communicateur — non pas pour se conformer, mais pour être plus alignée, plus libre, plus efficace.


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